Après le virage à droite du Parlement lors des dernières élections, les Verts luttent pour empêcher que la Stratégie énergétique 2050 soit davantage vidée de sa substance. Lors du débat sur l’élimination des divergences du 2 mars, le Conseil national doit supprimer les décisions du Conseil des Etats et de sa Commission de l’environnement (CEATE-N). Le groupe parlementaire vert demande concrètement :

  • maintenir le concept d’exploitation à long terme pour les vieilles centrales nucléairesCe concept proposé par l’autorité de surveillance nucléaire (IFSN) empêche que les exploitants continuent à faire fonctionner leur centrale sans un assainissement suffisant.
  • définir une durée maximale d’exploitation des centrales nucléaires, ce qui non seulement réduit le risque d’accident, mais permet de rendre plus sûrs les investissements dans l’efficience énergétique et les énergies renouvelables.
  • maintenir le bonus pour économie de courant, qui récompense les fournisseurs investissant dans les économie d’énergie. Le courant le meilleur marché et le plus écologique est celui que l’on n’utilise pas.
  • biffer la limite temporelle posée à l’encouragement des énergies renouvelables. La clause visant à limiter la durée de validité des actes freine le développement des énergies renouvelables à terme.

En décembre 2014, le Conseil national a entamé les débats sur la Stratégie énergétique 2050. En décembre 2015, le Conseil des Etats l’a traité pour la première fois. Entre les deux conseils, de nombreuses divergences sont apparues, qu’il y a lieu désormais d’éliminer. Selon le programme, le Conseil des Etats ne commencera à éliminer les divergences que durant la session d’été.