Les cas de falsifications massives et de récoltes de signatures suspectes ont fait scandale. Et malgré cela, la majorité de droite soutient encore la récolte à but commercial. Une décision incompréhensible et irresponsable qui met en danger notre démocratie. 
Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE

De nombreux cas de fraudes à la récolte de signatures, perpétrées par des sociétés commerciales, ont fait scandale l’an passé. Il y a quelques jours, une nouvelle affaire a fait la une des journaux : en Suisse romande, des sociétés fictives françaises collectent des signatures dans un but clairement frauduleux.  

Malgré la découverte de milliers de signatures falsifiées – pour des initiatives et des référendum – et de pratiques douteuses en termes de récolte, la majorité bourgeoise de la Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-N), continue à faire l’autruche et ne voit pas la nécessité d’agir. Elle a en effet rejeté aujourd’hui deux interventions des VERT-E-S et n’a pu se résoudre ni à interdire la récolte commerciale de signatures, ni au minimum à la soumettre à autorisation.  

Pour les VERT-E-S, cette décision est totalement incompréhensible et irresponsable. Les partis bourgeois sapent la confiance de la population dans nos institutions et, en fin de compte, notre démocratie. Pour que notre démocratie fonctionne, elle doit jeter ses bases sur la confiance et la transparence. Deux valeurs qui ne se retrouvent pas dans la récolte commerciale de signatures. Les VERT-E-S continueront à s’engager pour interdire ces pratiques dommageables.