Des opérations étatiques de sauvetage ne doivent à l’avenir plus être nécessaires. Les Verts soutiennent par conséquent des exigences plus sévères concernant les fonds propres et les liquidités. Les Verts proposent cependant de renoncer au ratio de fonds propres en fonction des risques et d’imposer aux banques un capital de réserve de 15 %. Les fonctions essentielles d’une banque doivent être garanties durant plus de trois mois grâce à l’augmentation des liquidités.

Des salaires fixes modérés plutôt que des bonus
Les exigences organisationnelles doivent également être plus élevées. Les Verts ne veulent plus que la Suisse devienne l’otage des grandes banques. Cela signifie que d’ici dix ans les grandes banques doivent devenir plus petites ou se diviser. L’examen d’un système bancaire différencié n’a pas été suffisamment effectué par les autorités.

Les Verts demandent en outre des salaires fixes modérés à la place de bonus liés au cours des actions. Les bonus ne doivent pas excéder deux mois de salaires mensuels.

Menace arrogante
La Suisse peut jouer un rôle pionnier sur le plan international concernant la législation sur les banques. En cela, la législation doit résister à la tentation d’assouplir les lois. La menace arrogante d’UBS de s’établir à l’étranger montre que les grandes banques persistent dans leurs anciennes habitudes de penser et d’agir. Leur conscience des responsabilités ne va pas plus loin que le bouclement annuel. Cette attitude est incompatible avec une place financière suisse de haute qualité et un système financier international stable.