Prétendre qu’il y a des zones sûres en Ukraine pour limiter l’accès des Ukrainien-ne-s au statut S, c’est faire le jeu de Poutine et soutenir sa guerre d’agression contraire au droit international. Le statut S doit continuer à s’appliquer à toutes les personnes fuyant cette guerre.
Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE

Le Conseil national a décidé aujourd’hui de durcir le statut de protection S, alors que ce système a pourtant fait ses preuves et que la guerre fait toujours rage en Ukraine. 

Cette décision est catastrophique du point de vue des droits humains et dramatique pour toutes les personnes fuyant la guerre en Ukraine. Alors que les attaques de Poutine contre la population civile se multiplient ces derniers temps, que les partis bourgeois prétendent qu’il existe des zones sûres en Ukraine relève d’une profonde méconnaissance de la situation sur place et d’un désintérêt crasse pour les victimes. 

Pour les VERT-E-S, le fait que de telles propositions de durcissement arrivent désormais à réunir une majorité au Parlement et plus qu’inquiétant. Il s’agit non seulement un coup porté aux droits humains, mais aussi d’une décision indigne de la tradition humanitaire de la Suisse.  

Il est clair que toute personne qui fuit la guerre doit être protégée et non pas persécutée. C’est pourquoi les VERT-E-S continueront à s’engager fermement en faveur d’un statut S plus étendu et non restreint.