Les Verts se réjouissent avec Max Göldi et sa famille que l’otage ait été libéré après près de deux ans de captivité en Lybie. Ils remercient toutes celles et ceux qui se sont engagés pour sa libération, en particulier les Etats de l’UE, l’Espagne et l’Allemagne.

Jusqu’à présent, les Verts se sont retenus d’exprimer leurs critiques et de formuler des exigences pour ne pas mettre en péril les négociations devant mener à la libération de l’otage. Les parlementaires verts qui siègent à la Commission de politique étrangère (CPE) se sont ainsi opposés à la rupture des relations diplomatiques avec la Libye. La libération de Max Göldi a changé cette situation. Les Verts veulent maintenant que tous les détails de cette affaire soient tirés au clair, de façon approfondie et sans ménager quiconque.

Les agissements du Conseil fédéral doivent être passés au peigne fin. Les Verts veulent en savoir plus sur l’action du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et le voyage que Hans-Rudolf Merz, président de la Confédération en 2009, a fait le 20 août 2009 – ses antécédents, son déroulement et ses conséquences, dont un accord conclu le même jour avec la Lybie. Les procédés de la police genevoise lors de l’arrestation d’Hannibal Kadhafi et de son épouse éveillent également les soupçons,  de même que le rôle joué par ABB.

Il faut en outre clarifier des points concernant les relations avec Mouammar Kadhafi, la collaboration avec d’autres Etats et des organisations interétatiques, en particulier l’UE et la Ligue arabe. Et il ne faut pas éluder une question d’importance: que révèle le conflit avec la Lybie sur la position de la Suisse dans le monde de l’après-guerre froide?