La commission du Conseil national affaiblit le droit de recours des organisations et rompt ainsi la promesse faite aux citoyen-ne-s et à l’environnement lors de la votation sur la loi sur l’électricité. Le tournant énergétique et la protection de la nature ne doivent pas être mis en opposition.
Christophe Clivaz, conseiller national VS

La commission du Conseil national veut restreindre considérablement le droit de recours au sein des 16 projets de la Table ronde consacrée à l’énergie hydraulique. Une véritable trahison ! Lors de la campagne de votation sur la loi sur l’électricité, il avait été promis que ce droit de recours resterait intact. De plus, permettre aux promoteurs de simplement acheter la compensation écologique des biotopes touchés plutôt que de la mettre en œuvre eux-mêmes va à l’encontre du compromis trouvé lors de la Table ronde. 

Pour les VERT-E-S, il s’agit d’une attaque inacceptable contre le droit de recours des organisations, qui est un instrument fondamental pour la protection de la nature. La transition énergétique ne peut se faire qu’en harmonie avec la nature. Si le Parlement affaiblit encore ce droit de recours, les VERT-E-S envisageront un référendum. Ni la démocratie ni la protection de l’environnement ne doivent être affaiblis.