Pas d’extension du réseau routier payée par la caisse fédéralee
Les Verts rejettent l’affectation de l’impôt sur les véhicules au trafic routier. Le lobby automobile tente une fois de plus de faire financer la construction de routes par la caisse générale de la Confédération. En même temps, on garde le silence sur les 8,1 milliards de francs de frais non couverts que provoque chaque année le trafic routier et on ne dit pas que les routes communales sont financées par les impôts. C’est par une hausse de la surtaxe sur les huiles minérales que des moyens supplémentaires seront créés pour le fonds. Cette surtaxe n’a pas connu d’augmentation depuis 1974.
Fondamentalement rien ne s’oppose à créer un fonds d’infrastructure routier permanent parallèlement au fonds d’infrastructure ferroviaire (FIF) décidé à la session parlementaire d’été. Les objectifs de politique des transports de ce fonds sont décisifs.
S’il s’agit d’assurer l’exploitation et l’entretien du réseau des routes nationales existant et de développer les programmes d’agglomération, la solution du fonds est bonne. Il y a des besoins, surtout pour les programmes d’agglomération. Les moyens de la Confédération ne suffisent pas à soulager suffisamment les villes et les communes étouffées par le trafic. C’est aussi ce qu’a montré la décision d’aujourd’hui sur la deuxième étape de développement du trafic d’agglomération. De nombreux projets importants ont été abandonnés, faute de financement. C’est pourquoi les Verts demandent que le Conseil fédéral encourage prioritairement la mobilité respectueuse de l’environnement et poursuive de manière conséquente les programmes d’agglomération orientés sur un développement coordonné des transports multimodaux et de l’urbanisation.
Une nécessité : le passage à des modes de transport respectueux de l’environnement
S’il s’agit, en revanche, de déclencher une nouvelle offensive pour la construction de routes, les Verts rejettent énergiquement ce retour à l’âge de la pierre de la politique des transports. Ils combattront les différents projets sur place. La politique des transports doit contribuer de manière décisive à l’efficacité énergétique et à la protection du climat. Ce n’est possible qu’avec un transfert modal vers des moyens de transport respectueux de l’environnement.