Fondamentalement rien ne s’oppose à créer un fonds d’infrastructure routier permanent parallèlement au fonds d’infrastructure ferroviaire (FIF) décidé à la session parlementaire d’été. Les objectifs de politique des transports de ce fonds sont décisifs.

S’il s’agit d’assurer l’exploitation et l’entretien du réseau des routes nationales existant et de développer les programmes d’agglomération, la solution du fonds est bonne. Il y a des besoins, surtout pour les programmes d’agglomération. Les moyens de la Confédération ne suffisent pas à soulager suffisamment les villes et les communes étouffées par le trafic. C’est aussi ce qu’a montré la décision d’aujourd’hui sur la deuxième étape de développement du trafic d’agglomération. De nombreux projets importants ont été abandonnés, faute de financement. C’est pourquoi les Verts demandent que le Conseil fédéral encourage prioritairement la mobilité respectueuse de l’environnement et poursuive de manière conséquente les programmes d’agglomération orientés sur un développement coordonné des transports multimodaux et de l’urbanisation.

Une nécessité : le passage à des modes de transport respectueux de l’environnement 
S’il s’agit, en revanche, de déclencher une nouvelle offensive pour la construction de routes, les Verts rejettent énergiquement ce retour à l’âge de la pierre de la politique des transports. Ils combattront les différents projets sur place. La politique des transports doit contribuer de manière décisive à l’efficacité énergétique et à la protection du climat. Ce n’est possible qu’avec un transfert modal vers des moyens de transport respectueux de l’environnement.