Plan d’économies: 25’000 personnes prêtes pour le référendum
Avec la mise en œuvre de son plan d’économies, le Conseil fédéral met en danger la cohésion sociale de la Suisse et la réalisation des objectifs climatiques. Pour les VERT-E-S, il est donc clair que nous combattrons avec force cette politique de la tronçonneuse, digne d’un temps passé et menée au détriment de la population et de l’environnement. Aujourd’hui déjà, les VERT-E-S sont prêt-e-s, aux côtés de 25’000 personnes, à récolter des signatures pour le référendum. Et à faire échouer les plans de démantèlement de Karin Keller-Sutter dans les urnes.
Le délai de consultation pour le plan d’économies de plusieurs milliards du Conseil fédéral se termine aujourd’hui. Les conséquences des coupes prévues sont claires : moins d’argent pour les transports publics, pour la subvention des primes maladie et pour la formation – des fonds pour la protection du climat et la coopération internationale seront également massivement supprimés. « Karin Keller-Sutter attaque à la tronçonneuse la protection du climat, l’État social et les hautes écoles », souligne Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses. « Si elle ne renonce pas à ces coupes néfastes, nous lancerons le référendum. 25’000 personnes sont d’ores et déjà prêtes à faire échouer ce plan d’économies dans les urnes. »
Avec ce plan d’économies, le Conseil fédéral mène une politique rétrograde qui vise à dégager de l’argent pour les autoroutes, l’armée et les centrales nucléaires. Le Conseil fédéral renvoie la Suisse dans les années 80. « La Suisse doit investir intelligemment dans l’avenir », plaide Gerhard Andrey, conseiller national FR. « Au lieu d’un plan d’austérité qui réduirait encore plus la dette – qui est à un niveau bas record –, il faut d’urgence une réforme du frein à l’endettement, cet outil qui empêche tout développement futur.» En effet, sous prétexte de réduire la dette, les coupes et suppressions annoncées risquent au contraire d’alourdir l’ardoise pour les générations futures – en renonçant par exemple à investir dans des infrastructures durables ou en sabotant la transition énergétique par l’abandon du programme Bâtiments.
Aujourd’hui, les parlementaires des VERT-E-S ont donné un signal au Palais fédéral : aux côtés de 25’000 personnes, nous sommes prêt-e-s pour un référendum.