En pleine crise climatique s’aggravant de jour en jour, la durabilité et la protection des droits humains doivent être au cœur du libre-échange. Or, l’accord avec le Mercosur va totalement à l’opposé. « Davantage de libre-échange agricole, c’est davantage de destruction massive de l’environnement », précise Nicolas Walder, conseiller national GE. « Comme au Brésil : la forêt tropicale y est impitoyablement détruite, les monocultures empoisonnent les sols et l’eau se fait rare. Stoppons cette évolution au lieu de l’encourager. »

Le recours au génie génétique, antibiotiques et pesticides est largement répandu dans l’agro-industrie du Mercosur. De telles importations menacent notre production agricole, sabotent la protection des consommatrices et consommateurs et accroissent la crise climatique et la destruction de l’environnement. « Nous sommes prêt-e-s pour le référendum contre un accord de libre-échange qui contribuerait à détruire la forêt tropicale. Nous ne voulons pas de dumping environnemental au détriment des consommateurs et consommatrices et du monde paysan », souligne Lisa Mazzone, présidente des VERT·E·S.