Révision partielle de l’ordonnance sur la signalisation routière portant sur le covoiturage et la simplification de l’introduction de zones 30
Réponse à la consultation sur la révision partielle de l’ordonnance sur la signalisation routière portant sur le covoiturage et la simplification de l’introduction de zones 30
C’est dans les transports qu’il est le plus nécessaire d’agir pour protéger le climat, car pour le bâti, les émissions baissent certes lentement, mais régulièrement. Tandis que pour les transports, elles stagnent, voire augmentent. Or, réduire la vitesse est un instrument important pour les réduire. Encourager les zones 30 et de rencontre y contribue, tout en augmentant l’attrait de la vie en ville. Et favoriser l’emménagement dans les quartiers urbains réduit les trajets des pendulaires et donc le trafic. Les avantages du 30 km/h question sécurité du trafic, protection phonique et qualité de vie dans les zones résidentielles ont été en effet maintes fois prouvés et la population en redemande. Cependant, se contenter de faciliter l’instauration du 30 km/h ne suffit pas, car pour les VERT-E-S, il faut le généraliser à l’intérieur des localités comme vitesse maximale et donc modifier l’art. 4a, al. 1 de l’ordonnance sur les règles de la circulation routière.
D’autre part, il est, pour les VERT-E-S, nécessaire d’apporter des correctifs importants au nouveau symbole « covoiturage ». En ouvrant au covoiturage les voies réservées jusqu’ici aux TP et parfois aux cyclistes, on augmente les capacités et génère donc du trafic supplémentaire, qui freinera les TP et en réduira l’attrait et la sécurité pour les cyclistes. Par conséquent, les VERT-E-S rejette cette option et propose de n’utiliser ce nouveau symbole que pour les voies actuellement réservées au trafic individuel motorisé. Enfin, il ne faut pas que le covoiturage génère de nouvelles places de parc : il doit donc s’inscrire dans le périmètre existant.