Discours présidentiel Adèle Thorens / Regula Rytz – AD 25.04.2015
Discours présidentiel Adèle Thorens / Regula Rytz – Assemblée des délégué-e-s du 25 avril 2015, Renens.
Jetzt erst recht:
Machen wir eine engagierte grüne Kampagne für die Richtungswahl im Herbst!
Chères Vertes, chers Verts,
L’année dernière a été positive pour les Verts puisque nous avons gagné 5 sièges supplémentaires dans les cantons. Mais nous avons du déchanter ces derniers mois, avec les pertes de Bâle Campagne, de Lucerne, de Zurich et du Tessin. Ces résultats sont bien sûr décevants, mais les Verts restent, aujourd’hui comme hier, la cinquième force politique de notre pays ! Nous avons toujours huit Conseillers d’Etat, plus du doubles de députés dans les cantons que les Verts’libéraux, 18 sièges de plus que les Verts’libéraux et le BDP réunis. Ne nous laissons pas impressionner: ce n’est pas la première fois que la conjoncture se montre défavorable à nos idées et nous avons toujours su surmonter de telles périodes !
Nous avons remporté de grands succès ces dernières années, contre le Grippen bien sûr, mais aussi en matière environnementale, avec la révision de la Loi sur l’aménagement du territoire, l’initiative puis la loi sur les résidences secondaires, et dans les cantons, nos initiatives pour la protection des terres cultivables. Il y a quelques jours, l’initiative des Verts bernois contre fracking obtenait le soutien du gouvernement cantonal ! Félicitations pour ce grand succès !
Mais les enjeux environnementaux ne sont pas réglés. Selon l’étude GFS, les citoyens nous reconnaissent comme le parti le plus crédible sur l’environnement, loin devant le PS et les Verts libéraux. Notre action est plus indispensable que jamais au parlement ! La Stratégie énergétique est en panne : le Conseil des Etats menace de réduire les soutiens – déjà faibles – prévus pour les énergies renouvelables et le projet ne contient toujours aucune limite pour la fermeture de nos vieilles centrales. Seule notre initiative populaire pour la sortie du nucléaire maintient la pression et nous la mèneront si nécessaire devant le peuple. Avec l’économie verte, nous voulons rendre notre économie plus efficiente au sein de nos frontières, mais aussi réduire notre impact à l’étranger, par exemple en excluant de notre marché le bois lié à l’exploitations illégales de forêts primaires ou le poisson issu de la pêche industrielle qui détruit nos mers. Pendant la prochaine législature, nous traiterons enfin le plan d’action pour la biodiversité alors que les pesticides empoisonnent nos rivières, que les OGM sont à nos portes et que la mort des abeilles menace notre alimentation.
Qu’adviendra-t-il de ces dossiers, si le bloc de la droite dure, celui du PLR allié à l’UDC, gagne les élections ? Ce PLR qui a demandé, avec l’UDC et des représentants du centre, lors de notre dernière séance de commission, que la Suisse augmente ses achats de permis de polluer pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2, plutôt que de prendre ses responsabilités en réduisant ses émissions dans nos frontières. Ce PLR qui soutient aussi, avec l’UDC et des représentants du centre, un deuxième tunnel au Gothard et qui veut remettre la sortie du nucléaire à la saint Glin-Glin.
C’est l’avenir du tournant énergétique, de notre climat et de notre nature qui est en jeux lors des élections d’octobre. Seul un renforcement des Verts et de leurs alliés nous permettra de continuer à remporter des succès pour une Suisse écologique et responsable. Nous nous battrons tous ensemble dans ce but!
Die nationalen Wahlen im Herbst sind eine Richtungswahl. Eine Richtungswahl zwischen Abschottung und globaler Verantwortung. Eine Richtungswahl zwischen Bankkonto und Menschlichkeit. Eine Richtungswahl zwischen Ölteppich und Cleantech-Arbeitsplätzen. Eine Richtungswahl zwischen Beton und Landschaftsschutz. Eine Richtungswahl zwischen Profitinteressen und sozialer Sicherheit. Eine Richtungswahl zwischen grau und grün.
Liebe Grüne, Cari Verdi. Es ist ernst.
Jahrelang haben die bürgerlichen Parteien miteinander gestritten. Über die Aussenpolitik. Die Europapolitik. Die Familienpolitik. Es flogen die Fetzen. Ich kann mich gut erinnern. Noch am 12. Januar hat FDP-Präsident Philipp Müller betont, dass er mit der stark nach rechts abgedrifteten SVP nichts zu tun haben will. Deshalb auch keine gemeinsamen Listenverbindungen, ausser in zwei, vielleicht in drei Kantonen.
Seit dem 15. Januar ist alles anders. Am 15. Januar hat die Nationalbank den Franken-Mindestkurs freigegeben. Seither sind SVP, FDP und sogar die CVP ein Herz und eine Seele. Unter der Führung von UBS-Chef Ermotti haben sie die Deregulierungspredigten aus den 1990er Jahren aus der Mottenkiste geholt. Die älteren Semester von Euch kennen sie noch gut, die Dreifaltigkeit von Privatisierung, Steuergeschenken und Sparprogrammen. Neu kommen die Verteufelung der Energiewende, die Heiligsprechung der Atomkraftwerke und die Entsorgung einer klimaverträglichen Verkehrspolitik dazu. Warum eigentlich wählen Menschen Parteien, die ihre Wahlversprechen über Bord werfen? Und warum wählen Menschen Parteien, die Investitionsschutz für globale Konzerne, Lohnabbau, Rentensenkungen und längere Arbeitszeiten fordern? Und warum bleiben die meisten zuhause?
Liebe Grüne. Es gilt ernst. Wir müssen im Herbst einen Rechtsrutsch in Parlament und Bundesrat verhindern. Und auf jede, auch jeden von Euch kommt es dabei an.
Warum braucht es die Grünen, werden wir in den letzten Tagen immer wieder gefragt. Ihr kennt die Antwort: Weil wir nicht nur an den nächsten Quartalabschluss denken, sondern auch für die Generationen nach uns handeln. Und weil wir die lokale Dimension immer mit der globalen verbinden. In den letzten Tagen haben wir wieder einmal ohnmächtig mitansehen müssen, was passiert, wenn Krieg und Gewalt das Zepter übernehmen. Seit dem 2. Weltkrieg waren noch nie so viele Menschen auf der Flucht wie heute. Die meisten von ihnen vegetieren in Flüchtlingslagern nahe an den Krisenherden vor sich hin. Einige wenige von ihnen machen sich auf die Reise in den Westen und sterben im Mittelmeer. An einem Tag sind es 400, am anderen 40. Es ist unerträglich. Die EU und die Schweiz hätten die Mittel, die Flüchtlinge zu retten, die der Hölle in Syrien und Libyen entkommen sind; aber man lässt sie ertrinken. Das liebe Grüne, können und wollen wir nicht akzeptieren. Es muss Schluss sein mit dem Massengrab im Mittelmeer!
Am Donnerstag war ich mit Louis Schelbert in der Staatspolitischen Kommission des Nationalrates. Wir haben die Wiedereinführung des Botschaftsasyls, einen Krisenstab, mehr Mittel für die Seenotrettung verlangt. Vergeblich. SVP-Chef Toni Brunner fordert in den Medien sogar die Abschaffung des Asylrechts. Das das ist der Gipfel des menschenfeindlichen Zynismus und ein weiterer Beleg dafür, dass die SVP nicht mehr bundesratstauglich ist.
Wir Grünen dagegen arbeiten schon lange mit unseren europäischen Schwesternparteien zusammen. Heute Nachmittag finden in ganz Europa Kundgebungen und Aktionen für eine menschenwürdige Asylpolitik statt. Auch in Bern, auch in Genf. Adèle und ich haben eine Grussbotschaft verfasst, die wir an die Organisatoren schicken werden. Doch wir wären nicht Grüne, wenn wir nicht wissen: Sofortmassnahmen sind nicht genug. Für eine langfristige Lösung braucht es eine gerechtere Weltordnung und eine aktive Friedenspolitik, welche die Logik der Gewalt bricht. Nur mit einer starken grünen Bewegung können wir Druck machen. Druck von unten. Es braucht uns in der Richtungswahl vom 18. Oktober mehr denn je.
Chères Vertes, chers Verts,
Notre politique verte est solidaire, humaniste, cohérente et ouverte sur le monde. Mais c’est aussi une politique qui travaille en faveur de notre économie : une économie innovante, responsable et durable. Nous dépensons près de 10 milliards de francs par an à l’étranger, pour acheter de l’énergie fossile, qui contribue ensuite au réchauffement climatique. Avec un tournant énergétique crédible, nous pourrons investir ces montants dans notre pays, dans des technologies propres et créatrices d’emplois locaux. La promotion des nouvelles technologies dans le domaine de l’énergie et de la gestion durable des ressources renforcera en outre notre secteur d’exportation, dont la capacité d’innovation est la meilleure arme face au franc fort. L’écologie n’est pas une politique de beau temps : elle renforce au contraire la durabilité de notre économie ! Le vrai danger pour notre économie n’est pas la responsabilité sociale et écologique de nos entreprises, mais la rupture des bilatérales et l’isolement de notre pays, promu par l’UDC et ses alliés.
Chères Vertes, chers Verts, nous avons remporté un beau succès cette semaine : malgré les attaques d’economiesuisse, la commission de l’environnement du Conseil national a débattu du contre-projet à notre initiative pour une économie verte et a même amélioré la version du Conseil des Etats, en renforçant la revalorisation des déchets dans notre pays et en acceptant de tenir compte de notre impact écologique à l’étranger. La loi permettra de réduire les dégâts causés ailleurs par des produits importés comme le bois, le poisson, le coton ou l’huile de palme. Nous avons été soutenus par les représentants de l’économie de demain : Swisscleantech, l’économie du recyclage, mais aussi les deux grands commerces de détail suisse.
C’est cette Suisse innovante, pionnière de la durabilité, créatrice de plus value et d’emplois locaux, que nous défendons. Une Suisse confiante, humaniste et ouverte sur le monde, qui s’engage pour trouver, avec les membres de la communauté internationale, des solutions communes aux défis écologiques, économiques, sociaux et humanitaires actuels. C’est cette autre Suisse que les citoyens pourront choisir en octobre prochain, en votant vert.
Wie geht es jetzt weiter? Adèle und ich haben in den letzten Tagen erfreut festgestellt, dass nach den Wahlen von Zürich ein Ruck durch unsere Partei gegangen ist. Wie können wir euch unterstützen, schreiben uns die Mitglieder. Und: wie können wir das Ruder wieder herumreissen? Auch die Geschäftsleitung hat sich diese Frage gestellt, zusammen mit Grünen aus der Fraktion und aus den betroffenen Kantonen. Vorab: Wir wollen uns nicht neu erfinden, denn keine Partei politisiert näher an ihrer Basis als wir Grünen. Das hat eine Studie letzten Sonntag gezeigt. Auch unsere einstimmig verabschiedete Wahlplattform für den Herbst ist aktueller denn je. Trotzdem können wir noch einiges besser machen.
Erstens wollen wir unsere Stärken und Erfolge besser ins Licht rücken. Die Erfolge sind da. Diese Woche sind wir zum Beispiel mit unserer Initiative für eine Grüne Wirtschaft einen wichtigen Schritt weitergekommen, Adèle hat es erwähnt. Wir arbeiten hier mit dem innovativen Teil der Wirtschaft zusammen und werden das auch bei der Energiewende und dem AKW-Ausstieg weiter tun. Anders als Economiesuisse und Co. wollen wir eine Wirtschaft für die Menschen und nicht für den Profit.
Zweiter Punkt: Wir können das Ruder nur herumreissen, wenn wir unsere Mitglieder, Sympathisant/innen und das persönliche Umfeld bis in den Herbst gut mobilisieren. Wir haben in den letzten Wahlgängen nicht nur Stimmen nach links verloren, sondern vor allem an Nichtwähler/innen. Beide Gruppen wollen wir wieder zurückholen, mit überzeugender Politik, mit persönlichen Kontakten, mit dem Einsatz von Social Media, an kreativen Aktionen und bei den Unterschriftensammlungen für unsere Initiativen.
Das alles ist viel Arbeit, wir wissen es. Umso mehr danken wir Euch für Euren Einsatz und freuen uns auf den gemeinsamen Schlussspurt. Bis zum Herbst kann noch sehr viel passieren. Doch eines ist schon heute klar: Wir können die grüne Stimme nur stärken, wenn wir es gemeinsam anpacken und auch bei Gegenwind zu unseren Überzeugungen stehen. Es braucht uns und es braucht Euch in der Richtungswahl vom 18. Oktober mehr denn je. Liebe Grüne, wir zählen auf Euch!