Sans reconnaissance de la Palestine, il n’y aura pas de processus de paix crédible. Si la Suisse veut soutenir la solution à deux états, elle doit reconnaître la Palestine comme un État souverain. Et affirmer ainsi clairement que la construction illégale de colonies ne sera pas tolérée.
Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses

Après le Conseil des États, la Commission de politique extérieure du Conseil national a également rejeté aujourd’hui la reconnaissance de la Palestine. Cette décision est incompréhensible : le cessez-le-feu actuel instauré à Gaza doit être mis à profit pour enfin faire avancer un processus de paix durable. La reconnaissance de la Palestine est un élément central de ce processus de paix et de la mise en œuvre de la solution à deux États.

Reconnaître la Palestine est un signal clair envoyé à Israël : la Suisse ne tolère pas la construction illégale de colonies qui constituent l’un des principaux obstacles au processus de paix. Les VERT-E-S s’engageront lors de la session d’hiver pour que le Parlement reconnaisse la Palestine et affiche ainsi son soutien à la mise en œuvre d’une paix durable au Proche-Orient.