L’attitude du Conseil fédéral face à l’arrêt de la CEDH est inacceptable. Les faits sont clairs : la Suisse est loin de réaliser les objectifs climatiques de Paris. Par conséquent, le Conseil fédéral doit mettre en œuvre cet arrêt en menant à une politique climatique ambitieuse.
Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses

Les VERT-E-S requièrent du Conseil fédéral, qu’il protège mieux le climat et mette enfin la place financière et l’administration, par exemple, face à leurs responsabilités. Il en a maintenant l’opportunité dans sa mise en œuvre de la loi sur la protection du climat.

Le temps presse. La politique climatique lacunaire de la Suisse contribue à un réchauffement mondial de 2°C à 3°C et touche en particulier les groupes sociaux les plus vulnérables. C’est ce que confirme l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’hommes, sur lequel le Conseil fédéral a aujourd’hui pris position. La réduction socialement équilibrée des émissions de gaz à effet de serre doit être au cœur de l’élaboration de la nouvelle loi sur le CO2.

Les VERT-E-S tiendront le Conseil fédéral à l’œil : début octobre, 6 mois exactement après l’arrêt de la CEDH, nous ferons le bilan de ce qu’il propose pour mettre en œuvre la condamnation de la Suisse pour inaction climatique.