« Le scandale Crypto remet en question la crédibilité, la souveraineté et la neutralité de la Suisse. Pourtant le Bureau ne veut pas d’une CEP. C’est pourquoi les VERT-E-S déposent une proposition pour que le Parlement puisse se prononcer à ce sujet. »
Balthasar Glättli, président du groupe parlementaire, conseiller national ZH

Les VERT-E-S en sont convaincus : une commission d’enquête parlementaire (CEP) reste le moyen le plus efficace pour garantir que toute la lumière soit faite sur ce scandale, comme à l’époque de l’affaire des fiches. Une CEP dispose d’une part du poids politique nécessaire à une affaire d’une telle ampleur. Une CEP a d’autre part, contrairement à la délégation des commissions de gestion (DélCdG), la possibilité d’engager de vrais enquêteurs.
 
Malheureusement le Bureau a refusé de demander lui-même une CEP. Les VERT-E-S déposent maintenant une initiative parlementaire, afin que le Parlement puisse quand même décider s’il veut une CEP. Car il est nécessaire de faire rapidement toute la lumière sur cette affaire. Une CEP doit non seulement clarifier ce qu’il s’est passé dans les années 90, mais aussi dans quelles circonstances l’opération a été reconduite jusqu’en 2018 probablement.
 
Le scandale Crypto mine un élément fondamental de notre identité politique : celui des bons offices d’une Suisse neutre. Cette perte de confiance affaiblit en outre les fournisseurs suisses de technologies de sécurité.