Les VERT-E-S s’opposent au démantèlement de la protection de l’environnement. Nous sommes prêt-e-s à examiner la possibilité de lancer un référendum contre la suppression de la taxe sur les composés organiques volatiles.
Christophe Clivaz, conseiller national VS

Le Conseil national se penche aujourd’hui sur une modification de la loi sur la protection de l’environnement. Outre un affaiblissement de la protection contre le bruit, la majorité de la commission de l’environnement (CEATE-N) souhaite maintenant supprimer la taxe d’incitation sur les composés organiques volatils (taxe COV).  

Les VERT-E-S s’engageront pour le maintien de cette taxe car, si elle est supprimée, la protection de l’environnement subira un nouveau coup dur, notamment en raison de l’augmentation de la pollution par l’ozone. Et, au final, notre santé en pâtira. Nous sommes donc prêt-e-s à examiner la possibilité de lancer un référendum si ce projet est accepté.  

Les composés organiques volatils (COV) – généralement utilisés comme solvants – sont non seulement souvent nocifs pour la santé, mais ils peuvent contribuer à la formation d’ozone qui impacte aussi notre santé. La taxe d’incitation sur les COV est un outil efficace pour réduire les émissions de ces composés volatils. Tant l’Office fédéral de l’environnement que la commission d’expert-e-s ad hoc défendent la nécessité de cette taxe, car les valeurs limites d’immission pour l’ozone ne sont toujours pas respectées en Suisse.