Pionniers et moteurs de changement en matière de politique environnementale
Avec la lutte contre les centrales nucléaires et la mort des forêts, les Verts ont mis la politique environnementale à l’agenda. Aujourd’hui, ils sont capables de décrocher des majorités lors de votes populaires. Grâce à la pression de l’initiative pour le paysage, la loi sur l’aménagement du territoire a pu être améliorée. L’initiative sur les résidences secondaires et l’initiative cantonale pour la protection des terres cultivables gagnée à Zurich offrent une meilleure protection contre le mitage du territoire. Le fonds pour le rail FAIF permet la poursuite du développement des transports publics. Le Parlement a en outre décidé, dans le cadre de la stratégie énergétique 2050, de soutenir davantage les sources d’énergie renouvelable. La politique environnementale peut aujourd’hui rallier des majorités. Du moins à première vue.

Sous prétexte de franc fort, les partis bourgeois, de concert avec economiesuisse, remettent désormais en question des acquis fondamentaux en matière de politique environnementale. L’entrée en matière sur la révision de la protection de l’environnement n’a ainsi été votée que grâce à la voix prépondérante du président, un front hostile s’étant déclaré envers une économie ménageant les ressources. La sortie du nucléaire a été repoussée aux calendes grecques, et la décision sur la stratégie énergétique remise au lendemain des élections. Les élections 2015 constituent dès lors un enjeu crucial pour l’environnement.

Cohérents pour les droits fondamentaux et parti des femmes par excellence
Outre leur rôle de pionniers et de moteurs du changement en écologie, les Verts ont maintenu dans de nombreux domaines des positions cohérentes en tant que parti des valeurs. Les Verts restent fidèles à leur ligne, même en cas de vent contraire. C’est en particulier le cas pour les droits humains et la politique d’asile, deux domaines où la politique se laisse de plus en plus guider par la peur, du terrorisme ou de la « surpopulation » étrangère, plutôt que par la raison. L’isolationnisme et l’Etat fouineur constituent une réelle menace pour notre pays. Les Verts ont pris leurs responsabilités en la matière avec le référendum contre la loi sur l’asile, l’opposition contre la nouvelle loi sur le renseignement et contre l’armement militaire.

En matière d’égalité, les listes des Verts pour le Conseil national donnent le meilleur exemple: plus de 50% des candidats sont des femmes. Les Verts sont le seul parti à compter plus de 50% de femmes parmi leurs élus et à avoir une présidence de parti féminine.

Elections 2015: un enjeu essentiel
Trois questions essentielles vont marquer la législature 2015-2019 : pour que le tournant énergétique soit décidé au cours des quatre prochaines années, pour que la surveillance de l’Etat ne devienne pas excessive, et pour que la Suisse ne revienne pas sur son ouverture sur l’Europe, ni sur sa tradition d’humanisme en matière d’asile, il faut un groupe parlementaire vert fort. Les Verts ont montré dans leur plateforme électorale le chemin qu’ils vont suivre.

Jamais encore dans l’histoire de la démocratie suisse, les moyens financiers pour les élections n’ont été répartis de manière aussi inéquitable qu’aujourd’hui. D’importantes sociétés, des associations ou des caisses-maladie inondent les partis bourgeois de dons de plusieurs millions et s’achètent ainsi des soutiens pour défendre leurs intérêts. Les Verts renoncent à ce type de financement opaque et comptent pour leur campagne électorale sur l’engagement de leurs membres et de leurs donateurs, en toute transparence. Ils mettent l’accent sur une campagne électorale dans la rue, et sur les médias sociaux. Ils vont à la rencontre des électrices et des électeurs, avec de nombreuses actions et événements, souvent ludiques.