Le F-35 est un avion furtif conçu pour l’attaque au sol. De plus, il coûte des milliards et est sujet aux pannes. Cet avion est inapproprié pour la Suisse, c’est pourquoi le peuple doit impérativement pouvoir se prononcer sur son achat.
Fabien Fivaz, conseiller national NE

Aujourd’hui, la Commission de la politique de sécurité du Conseil national a entamé l’examen du Message sur l’armée 2022. Les VERT-E-S se sont notamment opposé-e-s à l’entrée en matière sur l’arrêté fédéral qui concerne l’acquisition de 36 avions de combat F-35. Un achat que la ministre Viola Amherd veut conclure au plus vite, contrairement à ce qu’elle avait annoncé initialement, en faisant fi de l’initiative en cours. Cette manière de faire, à laquelle la Commission de la politique de sécurité du Conseil national vient de se rallier, est préoccupante du point de vue démocratique.

Les VERT-E-S, au sein d’une large alliance, s’opposent à l’achat des F-35. Ce bombardier furtif, conçu pour les attaques au sol, n’est pas adapté à la mission de police du ciel qu’on veut lui confier. De plus, l’entretien et l’exploitation de ces 36 engins s’annoncent bien plus coûteux que prévu : d’autres pays, comme le Canada, la Belgique ou l’Australie, ont en fait l’amère expérience.

Dans ce contexte, et compte tenu de l’approbation extrêmement serrée (50,1%) de l’acquisition de nouveaux avions de combat en septembre 2020, nous doutons que l’achat du F-35 corresponde réellement à la volonté du peuple. C’est pourquoi les VERT-E-S sont convaincu-e-s que le peuple doit impérativement se prononcer sur l’achat de ces avions de combat.