Le pacte européen sur la migration et l’asile a été rejeté aujourd’hui, et c’est une bonne nouvelle. Les VERT-E-S sont favorables à des compromis, mais seulement si la Suisse s’aligne sur l’UE lorsque cela améliore réellement la situation des personnes en quête de protection.
Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE

Le Conseil national a rejeté aujourd’hui le pacte européen sur la migration et l’asile. Les VERT-E-S s’en réjouissent. Aujourd’hui déjà, la forteresse Europe fait chaque année des milliers de morts aux frontières de l’UE. Ce pacte inhumain va aggraver la situation déjà précaire des réfugié-e-s : camps aux frontières extérieures, détentions facilitées, délais d’attente plus longs et expulsions d’enfants et d’adolescents.

Fuir n’est pas un crime ! Le Conseil fédéral ne veut reprendre que les aspects négatifs du pacte de l’UE. Les VERT-E-S sont pourtant prêt-e-s à l’approuver mais seulement si la Suisse s’aligne sur l’UE lorsque cela améliore réellement la situation des personnes en quête de protection, tels que la reprise du statut de protection humanitaire. L’UDC, en revanche, veut introduire des mesures encore plus dures à l’encontre des réfugié-e-s. Les VERT-E-S s’y opposeront avec détermination.