Près de 40’000 gazaoui-e-s, soit 2% de la population de ce territoire, ont d’ores et déjà été tué-e-s par l’armée israélienne. Il s’agit pour la plupart de civils, dont des milliers d’enfants. Par ailleurs, les quelque deux millions de palestinien-ne-s vivant dans ce territoire exsangue n’ont plus aucun lieu où se réfugier. Écoles, hôpitaux ou hospices sont régulièrement pris pour cible en violation du droit international humanitaire (DIH). Il ne se passe pas un jour sans l’annonce d’un nouveau massacre ou la découverte d’un charnier. Cela doit cesser. 

Cette punition collective et les bombardements indiscriminés du peuple palestinien suite à l’attaque terroriste sanglante du 7 octobre 2023, condamnée immédiatement par les VERT-E-S, sont totalement contraires au droit international. Comme l’est la colonisation des territoires palestiniens qui dure depuis bientôt 60 ans et ne cesse de s’amplifier, malgré les dénonciations des Nations Unies depuis autant d’années. C’est ce que la Cour internationale de justice vient de rappeler en citant les graves et multiples violations du droit international commises par l’État d’Israël et en rappelant que son occupation des territoires palestiniens est illégale. 

Si la Suisse ne veut pas se rendre complice de ces violations et des crimes contre l’humanité commis par le gouvernement Netanyahu, elle doit immédiatement abandonner son alignement quasi-automatique sur ce dernier et revenir à une position impartiale dont la boussole est le droit international, comme elle a su le faire face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.   

Concrètement, la Suisse doit :  

Pour les VERT-E-S, seule une position claire de la Suisse sur le respect du droit international humanitaire et du droit international en général s’appliquant aux deux parties, les contraindra à reconnaitre leurs droits et devoirs réciproques en matière de sécurité, de protection des civils et de respect des frontières internationalement reconnues. 

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