S’engager pour le climat permet autant d’avoir un impact global que de préserver et améliorer le quotidien de tout un chacun, ici même. C’est aussi une opportunité de retrouver le sens de la collectivité.
Lisa Mazzone, conseillère nationale GE

« La politique, c’est d’abord rêver, pour ensuite réaliser », a conclu la Genevoise fraîchement élue. Elle avait commencé son discours en citant Alcide de Gasperi, président du Conseil italien entre 1945 et 1953 : « Un politicien lorgne sur les prochaines élections. Un homme d’Etat veille aux prochaines générations. » Et en effet Lisa Mazzone a axé son discours sur les générations et sur la responsabilité politique. Pour elle, une chose est claire : nous devons travailler ensemble pour l’avenir, quelle que soit notre couleur politique ou autre.

Mobilité durable et mobilité douce
Lors des élections générales en novembre 2013, la petite-fille d’un physicien italien a été élue au Grand Conseil genevois. Depuis 2014, elle préside les Verts genevois, un parti auquel elle a adhéré en 2008. L’étudiante (bachelor en langue et littérature françaises) occupe différentes fonctions auprès de Pro Velo Genève. Elle est également membre de l’ATE Genève et du comité « Non au 2e tube au Gothard ». Elle voit par conséquent son action essentiellement dans la mobilité durable (transports publics et mobilité douce), l’égalité et les questions de genre ainsi que dans le domaine de l’asile et de la migration depuis le référendum de 2013.

Lisa Mazzone, qui aura 28 ans le 25 janvier prochain, a annoncé qu’elle se retirait du Grand Conseil genevois au profit de son mandat au Conseil national.