Être contre cette révision, c’est être contre l’environnement, contre l’innovation et contre la création d’emplois.
Adèle Thorens Goumaz, conseillère nationale VD

Le groupe parlementaire des Verts a aujourd’hui décidé d’une stratégie en vue de mobiliser toutes les voix en faveur de l’environnement pour la session d’automne. En effet, le Conseil National débattra alors de la révision de la loi sur la protection de l’environnement (LPE) article par article.

Les Verts attendent un débat constructif, basé sur des faits et non sur de pseudo-études fantaisistes. Ils défendront deux points essentiels face aux attaques d’arrière-garde de la droite bourgeoise :

  • Inscrire le principe de la préservation des ressources dans les objectifs de la LPE. Nous ne pouvons plus nous permettre de gérer uniquement les pollutions causées par notre système de production mais devons agir en amont et mieux préserver les ressources (par ex. en revalorisant, grâce au recyclage, les matériaux). Ceci rend aussi notre économie plus performante.
  • Réduire l’importation de matières premières ayant un fort impact sur l’environnement (par ex. bois, huile de palme, coton) : il s’agit ici de fixer des objectifs clairs et d’imposer les standards de durabilité internationaux déjà en vigueur. Nous ne voulons plus de meubles fabriqués avec du bois illégalement abattu !

Chaque voix compte
Cette révision, soutenue par les Verts, est le contre-projet que le Conseil fédéral oppose à leur initiative populaire pour une économie verte. Il a la faveur du Conseil des Etats, des cantons mais également des milieux de l’innovation (SwissCleanTech) et des commerçants de détails (Coop, Migros). En effet, ce projet est essentiel non seulement pour l’environnement, mais également pour l’économie car il renforce notre compétitivité, encourage l’innovation et la création d’emplois en Suisse. Seuls les partisans d’une économie rétrograde, tels qu’economiesuisse, l’UDC, le PLR et une partie du PDC refusent de moderniser cette loi, vieille de 30 ans. En septembre, la protection de l’environnement, l’innovation et la création d’emplois ne dépendront que de quelques voix.