Bloquer inutilement la contribution de cohésion équivaut à se tirer une balle dans le pied ! Après le Conseil des États, le Conseil national doit aujourd’hui saisir l’occasion de corriger cette très mauvaise décision.
Nicolas Walder, conseiller national GE

La politique européenne menée par la Suisse est incompréhensible. Plusieurs mois après la désastreuse décision de rompre les négociations sur l’accord-cadre, le Conseil fédéral n’a toujours pas de stratégie de politique européenne. La participation de la Suisse au programmes Horizon Europe et Erasmus+ est toujours gelée et l’érosion des accords bilatéraux affecte de plus en plus les PME.

Le Parlement doit maintenant corriger de toute urgence les mauvaises décisions prises et tout faire pour normaliser rapidement les relations de la Suisse avec l’Union européenne. Il doit saisir la première occasion de le faire qui lui est offerte aujourd’hui.

En tant que force pro-européenne et constructive au Parlement, les VERT-E-S se sont opposé-e-s dès le début au blocage de la contribution de cohésion et à son assujettissement à d’autres conditions. Les VERT-E-S sont donc très satisfait-e-s de la décision du Conseil des États d’approuver la levée de la conditionnalité. C’est maintenant au Conseil national de suivre cette voie.

Autre décision réjouissante prise ce matin : le Conseil national a chargé le Conseil fédéral de présenter enfin un message de financement pour une association complète à Erasmus+ d’ici la prochaine session d’hiver. Les VERT-E-S jugent les hésitations du Conseil fédéral sur ce dossier incompréhensibles et dommageables pour la Suisse en tant que haut lieu de formation et pour les jeunes générations qui sont les premières victimes de ce manque d’engagement du Conseil fédéral.