Alors que la crise climatique s’aggrave de jour en jour, le Conseil des États avance à contre-courant en affaiblissant la loi sur le CO2. Le Conseil national doit immédiatement inverser la tendance. Les VERT-E-S s’engageront pour des mesures efficaces et concrètes dans la loi.
Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE

La Commission de l’environnement du Conseil national (CEATE-N) commence aujourd’hui l’examen du nouveau projet de loi sur le CO2. Lors de la session d’automne, le Conseil des États avait édulcoré le projet déjà faible du Conseil fédéral.

La CEATE doit corriger le tir sans attendre et mettre ce sujet à l’agenda du Conseil national lors de la session d’hiver. Le temps presse pour atteindre l’objectif du zéro net d’ici 2050 – au plus tard. Un but que la Suisse a promis d’atteindre en signant l’Accord de Paris sur le climat et que la population a validé en juin, en acceptant la loi climat.

Les VERT-E-S se battront pour que la Suisse investisse dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre indigènes et n’achète pas des compensations à l’étranger . Nous demanderons aussi, qu’à partir de 2030, aucun nouveau chauffage fossile et aucun nouveau véhicule thermique ne soient autorisés. Une taxe d’incitation sur les vols en jets privés est aussi nécessaire. Finalement, la place financière suisse doit faire sa part pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, vu qu’à elle seule, elle est responsable de 14 à 18 fois plus d’émissions de CO2 que l’ensemble du pays. Une initiative parlementaire Verte est d’ailleurs pendante sur ce sujet.