Le conseiller fédéral UDC sacrifie l’agriculture suisse avec un accord de soumission
L’accord douanier avec les États-Unis annoncé aujourd’hui soulage certaines entreprises suisses. Cet accord constitue un dangereux précédent et a été obtenu au prix fort par le Conseil fédéral, qui a adopté une stratégie de soumission. Les nouvelles concessions, en particulier la possible importation, sans droits de douane, de viande aux hormones et de poulets chlorés, sont le résultat d’un processus antidémocratique qui portera gravement préjudice à l’agriculture suisse, aux consommatrices et consommateurs.
Aujourd’hui, le conseiller fédéral UDC Guy Parmelin a annoncé un accord douanier avec Donald Trump. Au vu des concessions accordées, une chose est claire : « L’accord douanier avec les États-Unis est en réalité un traité de soumission », critique Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses. « L’élite économique suisse et le Conseil fédéral se prosternent devant le président américain Donald Trump. »
De plus, « la Suisse a obtenu ces concessions par des méthodes douteuses et des cadeaux en or, au lieu d’attendre la décision de la Cour suprême », poursuit Lisa Mazzone. Il est inacceptable que des entreprises négocient au nom de la Suisse des accords qui servent leurs propres intérêts.
À l’avenir, il sera possible d’importer de la viande bovine américaine aux hormones et du poulet chloré à bas prix. « Nous sacrifions ainsi l’agriculture suisse et les intérêts des consommatrices et consommateurs pour plaire à Trump », enchaîne Lisa Mazzone. Après l’accord avec le Mercosur, le Conseil fédéral, sous la direction du ministre de l’Économie Guy Parmelin et avec le soutien enthousiaste de l’UDC, signe à nouveau un accord commercial au détriment de l’agriculture suisse.
Les VERT-E-S suisses invitent tous les agriculteurs et agricultrices à adhérer au parti qui s’engage vraiment pour que, dans cent ans encore, des aliments sains puissent être produits en Suisse.