Le vent en poupe pour les #ElectionsClimat2019
Les VERT-E-S ont lancé aujourd’hui leur campagne pour les élections fédérales. Avec le vent en poupe : les résultats électoraux de ces dernières semaines, mois et années ont montré que l’engagement des VERT-E-S pour une protection cohérente du climat et de l’environnement, et une société ouverte et solidaire, bénéficie d’un soutien toujours plus fort au sein de la population. Une tendance à la hausse cruciale pour réussir la transition vers une société post-carbone.
Les VERT-E-S ont du succès depuis de nombreuses années. Depuis 2015, au fur et à mesure des élections cantonales, les VERT-E-S ont gagné le plus grand nombre de sièges (41 au total) : nous n’avions encore jamais été aussi nombreuses et nombreux dans les parlements cantonaux qu’aujourd’hui. « Cette dynamique positive confirme notre travail opiniâtre et compétent pour la protection du climat et la cohésion sociale dans notre pays. Nous gagnons parce que nous sommes crédibles, indépendant-e-s et droit-e-s. Mais nous gagnons aussi parce que nous entendons et prenons au sérieux la nouvelle génération », a déclaré Regula Rytz dans son discours présidentiel. Pour la transition vers une société post-carbone, les succès Verts sont décisifs, a expliqué l’ingénieur en énergie solaire Martin Neukom, conseiller d’Etat fraîchement élu à Zurich. Martin Neukom était aujourd’hui invité à l’assemblée des délégué-e-s aux côtés de la candidate Verte au Conseil d’Etat lucernois, Korintha Bärtsch (photo). « Ce n’est qu’ensemble, et au moyen de mesures cohérentes, que nous pourrons maîtriser l’immense défi posé par la crise climatique », a-t-il ajouté. Paroles corroborées par les VERT-E-S qui ont adopté une résolution sur le climat qui reprend les principales revendications du mouvement des grèves pour le climat.
Non à une nouvelle « arnaque fiscale », Oui à la modification de la loi sur les armes
La votation du 19 mai était aussi au centre de cette assemblée : la présidente des VERT-E-S Regula Rytz a expliqué les raisons pour lesquelles il faut rejeter le Projet fiscal : RFFA entraînera des pertes fiscales de 2,1 milliards de francs par an et attisera la concurrence néfaste entre cantons en matière de sous-enchère fiscale. Avec, pour conséquence, des impôts plus élevés pour les citoyen-ne-s et un démantèlement du service public. Le dumping fiscal soustrait, en outre, des recettes cruciales aux pays en voie de développement. Les délégué-e-s ont prononcé un NON clair.
Quant à la reprise de la directive européenne sur les armes, les délégué-e-s ont unanimement recommandé le OUI. Elle améliore la protection contre la violence armée et la traçabilité des armes à feu.