Les « Paradise Papers » en témoignent : l’initiative pour des multinationales responsables, une réforme en profondeur de la législation sur les sociétés anonymes et un commerce des matières premières soumis à la loi sur le blanchiment d’argent sont nécessaires.
Lisa Mazzone, conseillère nationale GE

Le commerce des matières premières est le plus dangereux de Suisse – pour les pays spoliés, mais aussi pour la réputation de la Suisse. Les reproches massifs contre Glencore qui ressortent des « Paradise Papers » ne sont que la pointe de l’iceberg. Les Verts suisses, et en particulier les Verts zougois, s’engagent depuis des années pour une politique tenant compte de la co-responsabilité politique de la Suisse dans le commerce des matières premières et plaçant la solidarité internationale avant le patriotisme.
En 2014 déjà, puis en 2016, les Verts ont revendiqué – sans succès – un impôt sur les transferts d’argent avec les paradis fiscaux, afin d’assécher ces derniers. Des revendications on ne peut plus actuelles face aux dernières révélations.

Intervention parlementaire :