Une chose était claire pour les délégué‑e‑s Vert‑e‑s réunis en assemblée aujourd’hui : discutée et votée en toute hâte par le Parlement, la loi permettant de surveiller les assuré‑e‑s (LPGA) est disproportionnée et incompatible avec les droits fondamentaux. D’une part, elle empiète sur la liberté personnelle des assuré‑e‑s et, d’autre part, viole le respect de la vie familiale et de la sphère privée. C’est pourquoi les Verts ont décidé, à l’unanimité, de soutenir officiellement le référendum.

Non à une loi contre-productive et risquée
Dans la foulée, les délégué‑e‑s ont rejeté par 84 voix contre 11 la loi sur les jeux d’argent. Car elle protège insuffisamment les potentiels accros aux jeux en ne prévoyant aucune commission nationale d’expert‑e‑s, ni financement supplémentaire pour la prévention et la prise en charge dans les cantons. Par ailleurs, exonérer de l’impôt les gains inférieurs à 1 million de francs inciterait au jeu et entraînerait des pertes fiscales de près de 63 millions de francs chaque année. Et deuxième principal motif du Non : les blocages d’internet. Ils sont la porte ouverte à la cyber-censure et enfreignent le droit d’accès à l’information.

Il ressort du débat sur l’initiative Monnaie pleine que d’un point de vue Vert, il existe aussi bien des arguments pour que contre, raison pour laquelle les délégué‑e‑s ont laissé la liberté de vote.