Pour la Commission de l’environnement, il n’y a plus de place pour les prédateurs dans notre pays… à l’exception bien sûr des chasseurs !
Adèle Thorens Goumaz, conseillère nationale VD, membre CEATE-N

Lors de la révision de la loi fédérale sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (loi sur la chasse), la Commission de l’environnement du Conseil national (CEATE-N) a franchi plusieurs lignes rouges. Elle transfère premièrement la compétence de la régulation des effectifs de la Confédération aux cantons. De plus, elle veut permettre des abattages « prévisionnels », c’est-à-dire que des dommages « probables » et non plus « réels » pourront être invoqués pour justifier l’abattage d’animaux protégés. L‘objectif de protection pourtant inscrit dans la loi n’est plus du tout respecté.

Les associations environnementales ont déjà annoncé qu’elles étaient prêtes à lancer un référendum. La direction des VERT-E-S proposera à son comité de s’y rallier.