L’ouverture complète du marché de l’électricité prévue par le Conseil fédéral compromet la sécurité des investissements, ce qui freine le développement des énergies renouvelables. Ceci d’autant plus que les nouvelles valeurs-cibles pour développer la production de courant à partir de sources renouvelables sont encore trop basses et non contraignantes.
 
Une chose est claire aux yeux des VERT-E-S : pour relever les défis de la décarbonisation et de la sortie du nucléaire – malgré l’augmentation prévue de la consommation – il faut au moins doubler l’encouragement aux énergies renouvelables… comme le requièrent les VERT-E-S dans le plan en 3 points pour une sortie Verte de la pandémie. L’approvisionnement en courant doit devenir 100% renouvelable d’ici 2035 au plus tard et, pour compléter l’énergie hydraulique, un tiers devra être assuré par du photovoltaïque.

Réduire le gaspillage énergétique : un facteur-clé

Il va de soi que des mesures en faveur de l’efficience et de la sobriété énergétiques sont essentielles, pour rendre le tournant énergétique le moins cher et le plus rapide possible. Malheureusement les mesures prévues par la loi sur l’énergie sont insuffisantes. Le Conseil fédéral ne prévoit aucun changement en la matière alors qu’il est urgent d’agir. La consommation d’énergie, actuellement couverte par le pétrole ou le nucléaire, ne peut pas être simplement assurée par les énergies renouvelables, il faut d’abord la faire baisser !

Les VERT-E-S requièrent des objectifs contraignants et ambitieux en matière d’efficience et de sobriété pour 2035 et 2050. Cela nécessite des correctifs et des améliorations claires au niveau des objectifs et des mesures d’efficience ainsi qu’un soutien accru des mesures encourageant la sobriété.