En refusant l’instauration d’une autorité de surveillance indépendante du marché des matières premières, le Parlement ferme les yeux sur la corruption et le blanchiment d’argent qui s’y pratiquent. 
Nicolas Walder, conseiller national GE

Le Conseil national a refusé de donner suite à l’initiative parlementaire des VERT-E-S demandant la création d’une autorité de surveillance indépendante dans le secteur des matières premières. Une décision incompréhensible qui renforce la mauvaise image de la Suisse : opaque et complaisante.   

Le négoce des matières premières est régulièrement entaché par des scandales : violation des droits humains et de la protection de l’environnement, accusations de corruption, blanchiment d’argent. Il y a quelques jours à peine, le Ministère public de la Confédération a mis en accusation la société genevoise Trafigura pour des paiements de corruption en Angola entre 2009 et 2011.  

Pour que ce type de plainte se multiplie et traite les cas rapidement, il est nécessaire de mettre sur pied une réglementation claire. Les VERT-E-S continueront à mettre la pression pour dissiper l’opacité dans ce négoce.