Pour les VERT-E-S, il n’est pas acceptable de dépenser 6 milliards de francs pour de nouveaux avions de combat. Ceci d’autant plus qu’un conflit aérien est hautement improbable en Europe et que la police aérienne peut accomplir sa mission en prolongeant l’utilisation ciblée des F/A-18 jusqu’en 2035. Mais ce ne sont pas seulement des raisons financières qui ont motivé le comité des VERT-E-S à appuyer la décision que les délégué-e-s ont prise en janvier 2018 déjà de lancer ce référendum au sein d’une alliance. L’arrêté fédéral « Air 2030 » se trompe aussi de priorité, comme l’explique Balthasar Glättli : « La Suisse devrait s’armer contre les véritables menaces, au lieu d’investir des milliards dans du matériel de guerre superflu. Le réchauffement climatique et les cyber-risques doivent désormais être prioritaires. »

Contre l’affaiblissement du service civil
De même, les VERT-E-S combattront résolument le durcissement de la loi fédérale sur le service civil au sein d’une alliance regroupant d’autres organisations, au cas où le Conseil national approuvait le durcissement prévu durant la session d’hiver. « La cohésion sociale est tributaire d’un service civil fort. C’est la qualité de vie de nombreuses personnes – surtout des seniors – qui feraient les frais d’un affaiblissement du service civil », précise la conseillère aux Etats Lisa Mazzone. « De plus, cette révision foule aux pieds le droit à l’objection de conscience. »

Commission pour l’élection de la présidence
Enfin, le comité a mis sur pied une commission électorale afin de renouveler la présidence des VERT-E-S suisses. L’élection se déroulera lors de l’assemblée des délégué-e-s du 28 mars 2020.