Pour respecter le Oui du peuple à la loi climat, le Conseil des États doit prendre aujourd’hui des mesures efficaces pour protéger le climat. Au lieu d’acheter en masse des compensations à l’étranger, la Suisse doit investir dans notre pays. Nous créerons ainsi des emplois et nous nous libérerons de notre dépendance au pétrole et au gaz.
Lisa Mazzone, conseillère aux Etats GE

Au lieu d’agir, la majorité bourgeoise du Conseil des États menace la mise en place d’une protection du climat efficace en édulcorant la loi sur le CO2. Elle entend acheter des compensations de CO2 à l’étranger à la place de réduire nos émissions indigènes. De plus, la loi ne contient aucune échéance pour l’abandon des chauffages fossiles, ni pour celui des véhicules thermiques. La majorité bourgeoise se moque de la décision du peuple en ne tenant pas compte des objectifs de la loi climat.  

Les VERT-E-S s’engagent au Conseil des États pour que la Suisse réduise ses émissions indigènes de CO2. Il faut davantage de mesures efficaces, comme par exemple une taxe d’incitation sur les vols en jets privés. En outre, la place financière doit enfin contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre.  

En juin, les Suissesses et les Suisses ont clairement dit oui à la loi climat. Cette votation prouve que les citoyen-ne-s veulent aller de l’avant en matière de protection climatique. Il y a urgence comme l’ont montré les vagues de chaleur et les intempéries de cet été. C’est également nécessaire pour nous libérer au plus vite de notre dépendance au pétrole et au gaz.