Sans l’acte modificateur unique sur l’électricité, notre approvisionnement en énergies renouvelables n’est plus assuré. Cet acte est une étape importante pour réduire nos émissions CO2 et atténuer la crise climatique.
Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE

Les VERT-E-S défendent résolument l’acte modificateur unique sur l’énergie (« loi fédérale pour un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables »), attaqué par un référendum irresponsable, car celui-ci menace la sécurité de l’approvisionnement en énergies renouvelables en Suisse. Sans cette loi fédérale, plus aucun soutien aux renouvelables. Le groupe parlementaire soutient la loi à l’unanimité et la direction des VERT-E-S recommandera le Oui lors de son assemblée des délégué-e-s du 27 janvier.

Cette loi fédérale prend enfin le tournant énergétique concrètement en main en assurant le développement des énergies renouvelables : elle prolonge et étend les aides financières et garantit notre approvisionnement en hiver grâce au renforcement de l’hydraulique. C’est un bon compromis car, même si les énergies renouvelables ont la priorité, les intérêts de la nature et du paysage continueront à être pris en compte.

Afin de le compléter et de davantage protéger la biodiversité, les VERT-E-S ont lancé deux initiatives : l’initiative solaire prévoit de développer l’énergie solaire, là où cela ne dérange personne et encore moins la nature ou le paysage, c’est-à-dire sur les toits ou façades. L’initiative pour un fonds climat veut créer un fonds étatique, qui mettra à disposition des moyens supplémentaires pour maîtriser la double crise de la biodiversité et du climat.

La population suisse s’est prononcée sans détour en faveur d’une réduction des gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, ne serait qu’en disant clairement Oui à la loi sur la protection du climat en juin dernier. Il s’agit maintenant d’agir, notamment grâce à cet instrument-clé qu’est l’acte modificateur unique sur l’électricité.