Il est important de protéger le climat à l’échelle planétaire. La Suisse doit maintenant se retrousser les manches.
Robert Cramer, conseiller aux Etats GE

Comme le Conseil national, le Conseil des Etats a voté aujourd’hui en faveur de l’Accord de Paris. La Suisse s’est donc engagée à protéger davantage le climat. Après le retrait des Etats-Unis, cette décision est un signal important. La politique désastreuse du président étasunien Trump n’aura pas le dernier mot.

Interventions Vertes en faveur du climat
Afin de mettre en œuvre cet accord, le Conseil fédéral adoptera cet été la nouvelle loi sur le CO2, qui définit notre politique climatique après 2020. Mais ce projet s’avère totalement insuffisant: la Suisse doit et peut faire plus – y compris au niveau international. C’est pourquoi les Verts déposeront pendant cette session une série d’interventions:

  • Désinvestissement carbone: il faut changer la loi sur la Banque nationale suisse afin que celle-ci n’investisse plus dans les énergies fossiles. Les règles actuelles sont insuffisantes, comme le montre d’ailleurs une réponse du Conseil fédéral à une interpellation d’Adèle Thorens.
  • Climate First: pour une taxe CO2 prélevée sur les produits importés de pays qui ne soutiennent pas l’Accord de Paris.
  • Cities for Climate: de nombreuses villes aux Etats-Unis ont annoncé qu’elles continueraient à s’engager en faveur d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre. En Suisse aussi, plusieurs villes sont à l’avant-garde en faisant partie du réseau des Cités de l’énergie. La Confédération doit encourager les échanges entre ces villes, de même que la collaboration entre les chercheurs et chercheuses sur le climat, des deux côtés de l’Atlantique.
  • Voiture zéro émission: Balthasar Glättli demande dans une motion (déjà déposée) qu’aucune nouvelle voiture équipée d’un moteur à combustion ne puisse être immatriculée en Suisse à partir de 2025.
  • Adapter les scénarios énergétiques: l’Accord de Paris sur le climat et les évolutions techniques de ces dernières années offrent de nouvelles opportunités. Daniel Brélaz a déposé une intervention pour demander au Conseil fédéral d’adapter en conséquence ses scénarios énergétiques actuels.