Le nombre d’armes en circulation restera inconnu car le Conseil national refuse la création d’un registre national des armes. 
Fabien Fivaz, conseiller national NE

Les VERT-E-S sont déçu-e-s par le refus du Conseil national d’instaurer un registre central des armes. Il a suivi la recommandation de sa commission de politique de sécurité, qui a fait volte-face après avoir pourtant soutenu une telle démarche dans un premier temps.  

Même dans une Suisse relativement pacifique, l’intégrité physique est mise à mal. Depuis le début de la guerre en Ukraine et la reprise du conflit à Gaza, la propension à la violence est en hausse. Elle se traduit par une forte augmentation des permis d’acquisition d’armes.  

Sans un registre central, impossible de chiffrer exactement le nombre d’armes à feu dans les ménages suisses. Mais c’est un fait : la Suisse est aujourd’hui déjà un pays d’armes. Une estimation de 2018 (de Small Arms Survey) faisait état d’environ 2,3 millions d’armes. Un chiffre qui placerait la Suisse dans le peloton de tête des pays occidentaux en termes de densité d’armes dans la population.  

Les VERT-E-S continueront à s’investir pour plus de transparence en la matière et pour une société sans violence où chacune et chacun puisse se sentir en sécurité.