Le régime chinois a le bras si long qu’il arrive jusqu’en Suisse où il menace Tibétain-e-s et Ouïghour-e-s. Le Conseil fédéral doit immédiatement mettre un terme à ces agissements et suspendre les négociations en vue d’un accord de libre-échange avec la Chine.
Nicolas Walder, conseiller national GE

Le Conseil national a accepté aujourd’hui, contre la volonté du Conseil fédéral, de renforcer la sécurité des communautés ouïghoure et tibétaine installées en Suisse. Une bonne nouvelle pour ces communautés qui sont surveillées, intimidées, mises sous pression et entravées dans l’exercice de leurs droits fondamentaux par les services secrets chinois jusque dans notre pays. 

Le Conseil fédéral avait lui-même constaté cette intolérable influence chinoises qui menace la sécurité de ces personnes, mais aussi celle des ONG qui s’engagent en Suisse pour les droits des Tibétain-e-s et des Ouïghour-e-s. Il est scandaleux que, malgré ce rapport alarmant, le Conseil fédéral ait refusé de prendre des mesures de protection conséquentes et continue de négocier un nouvel accord de libre-échange avec la Chine. 

Pour les VERT-E-S, il est clair qu’un régime qui menace des personnes en Suisse ne doit pas bénéficier d’avantages douaniers. Le Conseil fédéral doit impérativement suspendre les négociations autour d’un accord de libre-échange avec la Chine. Les VERT-E-S combattront par référendum un accord de libre-échange qui ne contiendrait aucune clause contraignante de protection des droits humains.