NON à une loi sur la chasse inacceptable

  • Les animaux rares sont encore plus menacés.
    La loi affaiblit la protection des animaux sauvages au lieu de la renforcer.
  • Des animaux protégés peuvent être abattus.
    Sans qu’ils n’aient jamais provoqué de dégâts. Simplement parce qu’ils existent.
  • Le castor, le cygne tuberculé, le lynx etc. sont en danger !
    Ils peuvent à tout moment être inscrits sur la liste des espèces pouvant être abattues. Sans que le peuple ou le Parlement n’ait son mot à dire.

Le référendum contre la révision de la loi sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages a abouti. Il a été déposé le 13 janvier 2020.

Le Parlement a adopté lors de la session d’automne une révision de la loi sur la chasse qui affaiblit fortement la protection de nombreuses espèces menacées, telles que le loup, le lynx ou la loutre. Une décision absurde, surtout au vu de l’extinction progressive des espèces. Nous, les VERT-E-S, voulons empêcher cette absurdité. Agissons ensemble ! Signez maintenant le référendum.

La révision de la Loi fédérale sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (LChP) va bien plus loin que son but premier d’une gestion pragmatique du loup. Une révision partielle commencée par un travail législatif modéré menace maintenant la protection des espèces en tant que telle et a abouti en un projet déséquilibré, juste pour calmer les intérêts de certains milieux. La nature, les mammifères et les oiseaux protégés, ainsi que la protection des animaux, subissent encore plus de pressions. Seul un référendum contre cette loi complètement ratée permet de créer une nouvelle loi réaliste, adaptée à une protection appropriée de la biodiversité autochtone.

Regula Rytz précise : « la loi sur la chasse vise à protéger les espèces menacées. Or, le Parlement veut autoriser de les abattre sans condition ni cautèle. Les VERT-E-S, conjointement aux organisations environnementales, s’y opposent. »
En effet, les nouvelles dispositions de la révision sapent la protection des espèces menacées de la manière suivante :

  • Les cantons auraient désormais la compétence, sans devoir obtenir l’aval de l’Office fédéral de l’environnement, d’autoriser le tir d’animaux menacés ou protégés, s’ils figurent, malgré leur statut de protection, sur la liste des espèces régulables.
  • Le Conseil fédéral pourrait modifier par voie d’ordonnance, et sans consulter le Parlement, cette liste des animaux protégés pouvant être régulés. Un référendum ne serait donc plus possible si de nouvelles espèces y étaient ajoutées.
  • De plus, la nouvelle loi rendrait possible les « tirs préventifs ». Des animaux protégés pourraient donc être abattus avant même d’avoir effectivement causé des dégâts. Il n’y aurait en outre plus aucune incitation à prendre des mesures préventives pour protéger les troupeaux.

Les espèces protégées peuvent déjà être régulées selon le droit actuel. En transférant des compétences de la Confédération aux cantons, on affaiblit non seulement la protection des espèces menacées, qui risque d’être détournée par certains groupes d’intérêt, mais aussi le droit de recours des organisations environnementales, qui constituait auparavant un nécessaire garde-fou.

Prenons enfin de réelles mesures préventives

Pour régler les conflits avec les grands prédateurs, il faut miser sur de véritables mesures préventives – et non pas sur des « tirs préventifs » ! – qui permettraient une meilleure cohabitation entre les animaux sauvages et l’élevage (par ex. en soutenant la protection des troupeaux).

Pour les VERT-E-S, cette révision de la loi sur la chasse est inacceptable. Affaiblir la protection des espèces alors qu’on assiste à une perte massive et croissante de la biodiversité en Suisse et dans le monde est absurde et irresponsable.

Lire l’argumentaire (PDF)

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