• initiative populaire « Pour une immigration modérée (initiative de limitation) »
  • modification de la loi fédérale sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (Loi sur la chasse, LChP) 
  • modification de la loi fédérale sur l’impôt fédéral direct (LIFD) (Déduction fiscale des frais de garde des enfants par des tiers)
  • modification de la loi fédérale sur les allocations pour perte de gain en cas de service et de maternité (contre-projet indirect à l’initiative populaire « Pour un congé de paternité raisonnable – en faveur de toute la famille »)
  • sous réserve de l’aboutissement du référendum:
    arrêté fédéral du 20 décembre 2019 relatif à l’acquisition de nouveaux avions de combat

Initiative populaire « Pour une immigration modérée (initiative de limitation) »

L’initiative de résiliation veut supprimer les mesures d’accompagnement et donc attiser la sous-enchère salariale. Une fois de plus l’UDC utilise les personnes étrangères comme bouc émissaire et méprise leur apport important à la prospérité de la Suisse. La résiliation des bilatérales et l’isolement de la Suisse visés par l’initiative seraient désastreux pour notre pays. Les VERT-E-S veulent construire des ponts et non des murs.

Non à l’initiative de résiliation

 

Modification de la loi fédérale sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (Loi sur la chasse, LChP) 

Cette modification veut affaiblir considérablement la protection des espèces. Les cantons pourraient ainsi autoriser le tir d’espèces menacées ou protégées. Elle autoriserait les « tirs préventifs » d’animaux protégés, ce qui n’incite pas du tout à prendre des mesures préventives pour protéger les troupeaux. Alors que nous assistons à la disparition d’espèces, il est absurde et guère prévoyant d’affaiblir la protection des espèces. Il convient de renforcer les mesures préventives – et non les « tirs préventifs », telles que soutenir la protection des troupeaux, pour éviter les conflits avec les prédateurs.

Non à la loi sur la chasse

 

Modification de la loi fédérale sur l’impôt fédéral direct (LIFD) (Déduction fiscale des frais de garde des enfants par des tiers)

Cette modification ne profitera qu’aux familles les plus aisées, en raison de la forte progressivité de l’impôt fédéral direct. La baisse de l’impôt fédéral fera perdre 370 millions de francs en recettes fiscales. Les cantons devront en supporter 70 millions de francs, alors qu’ils sont déjà sous pression en raison de l’acceptation de la loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS (RFFA) il y a une année. Les VERT-E-S veulent une politique familiale durable et sociale. Ces 370 millions de francs devraient plutôt être investis dans l’augmentation des allocations pour enfants, le financement de places de crèche ou encore d’un congé parental.

Pas de bonus fiscal pour les familles aisées

 

Modification de la loi fédérale sur les allocations pour perte de gain en cas de service et de maternité (contre-projet indirect à l’initiative populaire « Pour un congé de paternité raisonnable – en faveur de toute la famille »)

Cette modification de la loi sur les APG introduit un congé paternité de deux semaines et répond ainsi enfin à une revendication politique de longue date. L’introduction d’un congé paternité constitue un pas important dans les domaines de l’égalité et de la conciliation des vies professionnelle et familiale. Le financement est simple et sans coûts supplémentaires grâce à l’allocation pour perte de gain.

Oui au congé de paternité

 

Arrêté fédéral relatif à l’acquisition de nouveaux avions de combat

Non aux milliards pour des avions de combat : cet argent fera défaut pour d’autres investissements nécessaires, car chaque franc ne peut être dépensé qu’une seule fois ! Et après la crise du COVID-19, il s’agit plus que jamais d’investir dans la santé et un plan de relance vert. Pour maintenir la sécurité, nul besoin de nouveaux avions de combat : les F/A-18 actuels peuvent remplir les tâches de police du ciel. La Suisse devrait s’armer contre les véritables menaces, au lieu d’investir des milliards dans du matériel de guerre superflu. Le réchauffement climatique et les cyber-risques doivent être prioritaires.

Non aux milliards pour les avions de combat