Pour moi, la Suisse ressemble à la Bavière : riche d’une nature à couper le souffle, riche de multiples facettes culturelles et historiques, riche de gens formidables. Veut on que cela reste ainsi ? Il faut des VERT-E-S pour lancer de nouvelles idées et avoir le courage de changer. Notamment face à la disparition des espèces animales et végétales, au réchauffement climatique, à la fracture sociale grandissante, à l’autoritarisme, mais aussi face à la numérisation de nombreux domaines de notre existence. Ensemble, nous avons les moyens de créer un avenir où il fait bon vivre !

La moitié du pouvoir aux femmes

La société ne reste unie que si ses membres ont le sentiment qu’elle est juste. C’est pourquoi depuis leur création, les VERT-E-S luttent pour une réelle égalité des droits : une cause qui me tient particulièrement à cœur. C’est pourquoi nous voulons changer le droit électoral bavarois. Car chiffres à l’appui, le système ne peut malheureusement pas évoluer de lui-même, les femmes ne représentant tant au Conseil national suisse qu’au Parlement bavarois qu’un petit 30%. Pourtant, les femmes ont le droit de vote depuis 1971 en Suisse et depuis 1919 en Bavière. Il est temps que la composition des législatifs change. On ne peut en effet plus accepter qu’après chaque élection, les femmes végètent à un tiers des sièges, les partis bourgeois prenant leurs airs de circonstance pour louer les améliorations, alors que rien n’a changé. Il faut en finir !
La moitié du pouvoir ? Ce n’est plus la promesse Verte d’un avenir lointain. C’est une exigence pour moi, aujourd’hui. Je tiens ici à féliciter les VERT-E-S suisses d’avoir créé le Réseau des femmes* Vertes !

Encourager au lieu de faire peur…

… tel était le slogan de la campagne électorale bavaroise en 2018. Et c’est exactement ce que je ressens encore aujourd’hui. Car notre société doit enfin savoir dans quel type de monde elle veut vivre. Dans un monde où les faits scientifiques sur le dérèglement climatique servent de boussole politique ? ou dans un monde où l’on submerge de haine la jeune militante de 16 ans, Greta Thunberg, lorsqu’elle affirme – à raison – que repousser la sortie du carbone revient à abandonner nos objectifs climatiques ? dans un monde traitant avec soin nos ressources naturelles ou dans un monde où chacun-e ne pense qu’à son avantage personnel à court terme ? ou une société ayant le courage de créer son avenir en respectant ses valeurs ? Je pense que la réponse est claire. Tout comme il est clair que c’est à nous – les VERT-E-S – qu’il incombe de prendre la bonne direction. C’est pourquoi 2019 est pour vous l’année des #ElectionsClimat2019. Je trouve excellent que vos étendards placent au premier rang la protection climatique tout comme le climat social ! Une citation de Barack Obama résume à merveille la situation : « Le changement ne viendra pas si nous attendons une autre personne ou un autre moment. Nous sommes ceux que nous attendons. Nous sommes le changement que nous cherchons. »

Katharina Schulze
présidente du groupe parlementaire Vert du Parlement bavarois
@KathaSchulze