Le Conseil fédéral n’a ni la volonté, ni une stratégie pour débloquer les négociations avec l’UE. Les VERT-E-S approuvent un accord-cadre qui garantisse la protection salariale. Pour y parvenir, il faut élargir le mandat de négociation pour faire des concessions en matière de politique fiscale.
Balthasar Glättli, président des VERT-E-S suisses, conseiller national ZH

Les VERT-E-S ne comprennent pas que le Conseil fédéral joue la montre et n’avance aucune solution pour débloquer les négociations en cours. Ce faisant, il accepte à la légère un échec des négociations et remet en question les bonnes relations qu’ont entretenues jusqu’à présent la Suisse et l’Union européenne. En tant que parti européen, les VERT-E-S s’engagent en Suisse et dans l’UE pour un accord-cadre qui renforce cette bonne collaboration.

Les VERT-E-S sont convaincu-e-s qu’une solution est encore possible. Pour que l’UE accède à la protection salariale voulue par la Suisse, le Conseil fédéral doit conforter l’UE dans ses efforts pour instaurer une fiscalité minimale pour les entreprises et une assistance administrative fiscale étendue. Élargir le mandat de négociation à cet effet et libérer immédiatement la contribution de cohésion pourraient y concourir.