Communiqué de presse de la conférence de presse du comité interpartis « Non à No Billag »
L’initiative « No Billag » est trop extrême et constitue une attaque frontale contre la diversité du paysage médiatique suisse. Aujourd’hui, le comité interpartis « Non à No Billag » a présenté ses arguments. 160 parlementaires rejettent cette initiative radicale et mettront toute leur énergie pour un NON dans les urnes le 4 mars prochain.
Huit représentantes et représentants du comité interpartis « Non à No Billag », constitué de 160 politiciennes et politiciens issus des Verts, du PDC, PBD, PEV, PLD, PLR, PS, pvl et de l’UDC, ont présenté aujourd’hui devant les médias leurs arguments contre l’initiative « No Billag ». L’initiative remet en cause l’existence de la SSR, de 21 radios régionales et de 13 télévisions locales. Ces chaînes rendent compte quotidiennement dans toutes les régions et langues nationales, et de manière équilibrée, des thèmes nationaux et régionaux importants. Cette diversité médiatique et cette couverture régionale sont importantes pour la démocratie et la cohésion de la Suisse et ne pourraient plus être maintenues sans redevances.
NON à l’attaque contre la diversité des médias en Suisse
Le mandat de prestations implique une offre audiovisuelle diversifiée et équilibrée de la part des diffuseurs percevant la redevance. Ils proposent aujourd’hui une offre audiovisuelle diversifiée dans toute la Suisse. Cette initiative radicale veut supprimer de la Constitution ce mandat de prestations. Il s’agit d’une attaque directe contre le paysage médiatique national et régional et contre l’indépendance de l’information. La liberté d’opinion, une couverture médiatique adéquate et la représentation de la diversité des opinions se seraient plus garanties.
NON à l’attaque contre la démocratie directe !
L’initiative « No Billag » attaque notre paysage médiatique indépendant et la démocratie directe. Dans une démocratie saine, le fonctionnement de la Confédération, des cantons et des communes est tributaire de citoyens bien informés. La commercialisation totale du paysage médiatique suisse donnera plus de pouvoir aux investisseurs privés qui pourront imposer leurs intérêts particuliers. Nous ne voulons pas que les médias suisses et régionaux deviennent les porte-voix de groupes d’intérêt et les vecteurs de propagande politique comme c’est le cas en Italie ou aux États-Unis.
NON à la disparition des émissions pour les minorités !
La suppression des redevances marquera la fin de la solidarité dans le système médiatique suisse. Les émissions diffusées dans les régions périphériques, celles qui s’adressent aux personnes atteintes de déficiences sensorielles ou qui couvrent les disciplines sportives moins connues ne survivront pas à un financement purement commercial et disparaîtront du paysage médiatique suisse.