Pour répondre à la pénurie de personnel soignant, il faut de meilleures conditions de travail, une offensive de formation et la reconnaissance de l’autonomie des soins. Au Parlement désormais de transformer les applaudissements en actes.
Léonore Porchet, conseillère nationale VD, membre CSSS

Les VERT-E-S soutiennent l’initiative pour des soins infirmiers forts depuis son lancement. La pandémie du Covid-19 a mis une nouvelle fois en évidence le rôle des professions de la santé. Les revendications de l’initiative doivent être rapidement mises en œuvre pour assurer la qualité des soins et la sécurité des patient‑e-s. C’est pourquoi les VERT-E-S se prononcent en faveur d’un contre-projet efficace, qui permette de la mettre en œuvre rapidement. Jusqu’à présent, les propositions étaient insuffisantes.
 
En effet, depuis la nuit des temps, un-e soignant-e sur deux abandonne son métier. Il ne suffit donc pas de former simplement plus de personnel soignant, pour lutter contre la pénurie de soignants qualifiés. Il faut enfin améliorer les conditions de travail des métiers de la santé. Les mesures à prendre sont connues : une dotation en personnel suffisante, l’autonomie dans la fourniture de prestations et l’engagement de négocier au niveau cantonal des conventions collectives de travail. Il appartient maintenant au Parlement de transformer les applaudissements pour les infirmières et infirmiers en acte en adoptant un contre-projet efficace.