Les Verts se réjouissent que le Conseil fédéral adopte enfin une position commune à l’égard de l’UE. Pour les Verts, ce seront aussi les petites lettres en bas du contrat qui importeront. Quant aux mesures d’accompagnement, elles ne doivent pas être menacées.
Regula Rytz, conseillère nationale BE

Les Verts se réjouissent que le Conseil fédéral décide d’aller enfin de l’avant dans le dossier européen. Sur le fond, ils soutiennent le principe d’un accord-cadre institutionnel. Car pour développer notre collaboration avec nos pays voisins, la sécurité juridique est un élément essentiel. Cependant, le Conseil fédéral doit maintenant jouer cartes sur table. Il faut en finir avec les cachotteries qui entourent l’accord-cadre, les procédures de règlements des différends entre la Suisse et l’UE et les subventions publiques permises. Ce n’est qu’en connaissance de cause que nous pourrons juger.

Pas au détriment des travailleurs, ni de l’environnement
Pour les Verts, les ligne à ne pas dépasser sont déjà claires : les règles du futur accord-cadre ne doivent pas menacer les mesures d’accompagnement qui protègent les conditions de travail. Et il n’y a aucune urgence pour la Suisse à signer l’accord sur l’électricité avec l’UE. Les Verts ne pourraient d’ailleurs l’approuver que s’il n’est pas lié à une libéralisation complète du marché de l’électricité.