Les Verts soutiennent l’instauration d’une taxe d’élimination anticipée obligatoire sur les appareils électriques et électroniques. En effet, toutes les entreprises ne participent pas au système actuel de recyclage des déchets électroniques. La révision de l’ordonnance sur la restitution, la reprise et l’élimination des appareils électriques et électroniques (OREA) doit enfin supprimer cette aberration.

L’OREA ne va pas assez loin
Au lieu de se limiter au recyclage des déchets, l’ordonnance devrait, selon les Verts, viser surtout à éviter d’en produire. En concevant de manière adéquate les produits, on peut réduire la quantité de déchets et économiser les matières premières. Outre le recyclage des appareils, il faudrait prendre davantage en considération leur durabilité, leur réparabilité et leur aptitude à être réutilisé. Les Verts ont déjà déposé plusieurs interventions en ce sens, dont le postulat « Réparation et réutilisation d’appareils électriques et électroniques » (13.3606), que le Conseil fédéral recommande d’accepter. Le développement technique de nouveaux appareils serait ainsi encouragé.

La réutilisation érigée en principe
Par ailleurs, la taxe d’élimination anticipée devrait servir à éviter les déchets en réparant et en réutilisant les appareils. Il faudrait aussi soutenir les entreprises de démontage, les magasins de pièces de rechange et les ateliers de réparation au sein des entreprises productrices ou indépendants. Enfin, il conviendrait de mieux informer les consommateurs et consommatrices.

La consultation relative à l’OREA s’achève demain.