A l’ordre du jour de cette session parlementaire figurent une session extraordinaire sur la situation économique et sociale de la population ainsi que le programme d’aide du Conseil fédéral pour atténuer les effets du franc fort. Il y a peu, durant la précédente crise économique, les Verts avaient déjà réclamé des investissements en faveur d’un Green New Deal. Le principe est simple : le tournant énergétique engendre en Suisse des milliers de nouvelles places de travail et préserve l’environnement. Avec l’énergie nucléaire et le pétrole, c’est exactement l’inverse.

Non au principe de l’arrosoir
Lors de la session extraordinaire, les Verts soutiennent les interventions pour le renforcement d’une économie durable, contre le dumping salarial et pour une amélioration de la situation en matière de logement. Les interventions pour des mesures sous forme d’arrosage, en faveur de baisses d’impôts ou d’intérêts particuliers seront rejetées par le groupe des Verts.

S’agissant du programme d’aide du Conseil fédéral pour l’atténuation des effets du franc fort, le plus important est qu’il aboutisse. Les Verts soutiennent la décision de la Banque nationale de contrer de manière résolue la force du franc. Le groupe des Verts se réjouit en particulier du soutien financier à l’assurance chômage. Comme il n’est pas prévu d’investissements pour un Green New Deal, les Verts demandent comme mesure immédiate la levée du plafonnement de la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC).

En finir avec la spéculation
Les Verts estiment que pour maîtriser les problèmes du marché financier à long terme, une réforme fondamentale de celui-ci est nécessaire. Le pouvoir politique doit s’engager de toutes ses forces contre une spéculation financière et monétaire outrancière. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra contrôler le franc, protéger l’industrie d’exportation des turbulences et préserver les places de travail. La Suisse devrait sortir de sa réserve sur le plan international et oser une nouvelle orientation avec les pays scandinaves.