Il ne peut y avoir d’ouverture sans protection des travaillleuses et travailleurs. Quiconque ignore ce principe, provoque non seulement précarité et disparités sociales, mais fait aussi le jeu des populistes isolationnistes. L’accord cadre doit absolument être amélioré pour trouver une majorité en Suisse.
Lisa Mazzone, conseillère nationale GE

Les VERT-E-S s’engagent avec les Verts européens pour une Europe ouverte et sociale. La protection des travailleuses et des travailleurs contre le dumping salarial et l’exploitation doit être renforcée dans toute l’Europe. Un démantèlement des mesures d’accompagnement en Suisse reviendrait à faire exactement le contraire. Ceci d’autant plus si la Cour de justice de l’Union européenne peut suspendre des éléments essentiels de la protection des salaires, comme ce fût récemment le cas en Autriche. La Suisse peut, et doit, tracer une ligne rouge pour l’empêcher.

Dans ce contexte, c’est une bonne chose que le Conseil fédéral n’ait pas paraphé l’accord dans cette version et qu’il prévoie enfin d’intégrer les partis avec une consultation institutionnelle, Les Vert-e-s s’engageront pour un accord cadre avec l’UE ; le temps qui est laissé à la discussion en Suisse doit être celui d’un accord à la fois ouvert et respectueux des travailleuses et travailleurs, pour lequel le Conseil fédéral doit enfin s’engager. Il ne peut y avoir d’ouverture sans protection des travailleuses et travailleurs. Quiconque ignore ce principe, provoque non seulement précarité et déclassement social, mais fait aussi le jeu des populistes isolationnistes. Les VERT-E-S veulent une Europe où les individus ne sont pas placés les uns contre les autres mais avancent ensemble pour un projet de paix et de solidarité.