La culture n’est pas un luxe et encore moins une futilité. Elle est un facteur central de développement et de cohésion d’une société ouverte et vivante.
La politique culturelle verte se base sur la préservation et l’encouragement de la diversité culturelle, sur la garantie de la liberté de l’art et sur la reconnaissance du droit des artistes à une sécurité sociale digne de ce nom.

 

LES VERT-E-S DEMANDENT EN OUTRE:

  • la promotion active de l’accès de tous à l’art et à la culture. L’école a ici un rôle central à jouer. Il faut donner plus de poids aux branches dites artistiques dans la formation du personnel enseignant et dans les programmes d’enseignement ;
  • l’introduction d’une étude d’impact sur la culture. Les décisions de grande portée (par ex. suppression de l’accord sur l’établissement des prix du livre) doivent être examinées, selon des critères clairement définis, sous l’angle de leur impact sur la culture ;
  • un droit d’auteur fort. Les artistes doivent pouvoir compter sur des sociétés de gestion reconnues, soumises à un contrôle de l’Etat et facturant leurs prestations à un prix abordable, pour la défense de leurs droits. Les Verts s’opposent au prélèvement des droits d’auteur par des entreprises privées comme le Digital Rights Management System DRMS (système numérique de gestion des droits) ;
  • l’introduction du droit de suite qui garantit à l’artiste une participation au bénéfice économique lors de la revente de ses œuvres ;
  • une Conférence suisse sur la Culture réunissant des représentants des artistes et des autorités et qui conseillera notamment la Confédération sur les axes principaux à suivre en matière de politique culturelle.