Cette initiative vise la SSR et cherche à la détruire. Si cette initiative était adoptée, près de 5000 emplois au sein de la SSR seraient biffés en Suisse romande, alémanique, italienne et dans la partie romanche. Cela signifierait également la suppression de nombreuses places de travail dans la branche de l’audio-visuel et au sein des radios et télévisions privées. En effet, les chaînes privées de toutes les régions fonctionnent elles aussi en grande partie grâce à la redevance.

Les initiants de « No Billag » rêvent d’un « marché libre » mais celui-ci est déjà occupé en grande partie par des chaînes étrangères. Et des entreprises internationales telles que Netflix, Amazon, Facebook, Google ou UPC/Liberty Global prennent de plus en plus de parts de marché en Suisse grâce à leur politique agressive. En évinçant, voire même en détruisant des entreprises médiatiques suisses, « No Billag » rendra l’offre plus chère pour les utilisateurs et les utilisatrices. Les films et les émissions sportives seront payants, la publicité omniprésente et le marché commercial des données privées se développera massivement.

Les Verts veulent une SSR forte et des médias privés forts
Les Verts veulent un système médiatique fort, composé de diffuseurs publics et privés présents dans toute la Suisse. La SSR doit se moderniser, dans le cadre financier donné. Et la part de la redevance octroyée aux privés doit être encore augmentée et leurs opportunités de développement accrues(voir motion CTT-N).

Le partenariat entre médias privés et publics a fait ses preuves en Suisse. Un paysage médiatique fort et pluriel est indispensable au débat démocratique et à la cohésion de notre pays, composé de différentes cultures. Alors que les tensions dans le monde sont de plus en plus vives, la destruction de nos médias de qualité serait un coup porté aux intérêts de la Suisse.