Après leur victoire historique du 20 octobre, les VERT-E-S veulent donner un coup d’accélérateur à la politique climatique de la Suisse. Tout le monde – population, économie et générations futures – en sortira gagnant si les mesures de protection climatique s’insèrent dans des conditions-cadres appropriées. C’est pourquoi la résolution que les VERT-E-S ont adoptée aujourd’hui définit des mesures-clés pour une protection climatique sociale. Concrètement, ils proposent de mieux protéger les locataires lors de rénovations énergétiques, d’augmenter les fonds du Programme bâtiments et de renforcer les transports publics. Sans oublier la place financière, qui devra « décarboniser » ses investissements en misant sur des technologies durables, afin d’éviter des coûts ultérieurs élevés pour les finances publiques et donc pour les contribuables. Les VERT-E-S ont rappelé à cette occasion leur revendication à l’attention de la Banque nationale suisse qui doit investir selon des critères de durabilité.
 
La pression des grévistes du climat reste indispensable pour accélérer ces réformes. Les VERT-E-S soutiennent par conséquent la manifestation du 22 février pour une agriculture sociale, paysanne et agroécologique et la « Grève pour l’Avenir » du 15 mai.
 
« Les VERT-E-S utilisent leur nouvelle force pour donner un coup d’accélérateur à une politique progressiste », a souligné Regula Rytz, présidente du parti, devant les délégué‑e‑s. Outre les questions environnementales et climatiques, il s’agit de faire enfin avancer l’égalité et l’imposition individuelle. « Nous sommes prêts à déployer de gros efforts de persuasion pour défendre chaque amélioration. En effet, les élections d’octobre dernier ont renforcé la gauche et les écologistes, mais n’a pas créé de nouvelles majorités au Parlement. »
 
Pour un bon voisinage avec l’Europe
Nous avons besoin d’entretenir de bonnes relations avec nos voisins pour atteindre la neutralité carbone de manière rapide et sociale. De plus, les VERT-E-S rejettent avec fermeté les buts poursuivis par l’initiative de résiliation, soit de dénoncer l’accord de libre circulation des personnes et de supprimer les mesures d’accompagnement. Sans surprise, les délégué‑e‑s ont ainsi recommandé, sans avis contraire, de rejeter cette initiative. Celle-ci remet en question la voie bilatérale, ce qui non seulement freine les efforts consentis en matière de protection climatique, mais nuit à la population et aux entreprises tout en attisant la sous-enchère salariale.
 
Les VERT-E-S ont ensuite décidé de soutenir l’initiative populaire de l’USS pour une 13e rente AVS. Et ont à nouveau lancé un signal clair en faveur de la protection contre les discriminations et davantage de logements abordables en vue de la votation du 9 février.