Nous ne pouvons plus ignorer la crise qui frappe les soins infirmiers. En plus d’un contre-projet efficace, nous avons besoin d’investir massivement dans le domaine des soins.
Léonore Porchet, conseillère nationale VD

En pleine deuxième vague de la pandémie, le Conseil des États a aujourd’hui l’occasion d’améliorer deux points cruciaux du contre-projet indirect à l’initiative sur les soins infirmiers. Les VERT-E-S demandent au Conseil des États d’abandonner l’obligation pour le personnel soignant de conclure un contrat avec les assureurs et d’obliger les cantons à faire plus d’efforts dans la formation du personnel soignant. Un contre-projet efficace serait un élément important pour remédier rapidement à la pénurie de personnel infirmier.

La crise sanitaire actuelle a notamment aussi révélé des problèmes structurels dans le secteur des soins infirmiers. Ceux-ci ne sont pas abordés dans le contre-projet. En plus d’un contre-projet efficace, des investissements beaucoup plus ambitieux en matière de soins infirmiers sont donc nécessaires. Dans leur Plan en 3 points pour une sortie verte de la crise, les VERT-E-S demandent qu’un milliard de francs soit investi dans la formation, l’amélioration des conditions de travail et l’augmentation du nombre de personnel soignant.